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Valérie D’Acremont

Médecin infectiologue

Address: Lausanne
  • plus de 1’000 morts à chaque canicule
  • plus de 3’000 morts chaque année dus à la pollution de l’air
  • 14’000 morts dus à la pandémie que nous venons de traverser
  • un nombre inconnu de morts dus à la prochaine pandémie
  • un nombre inconnu d’asthmatiques dus à l’augmentation du pollen chaque été
  • un nombre inconnu de cancéreux dus aux pesticides et autres substances toxiques dans le sol
  • un nombre inconnu de personnes stériles dus aux perturbateurs endocriniens
  • un nombre de plus en plus grand de malades de la dengue, du chikungunya et du Zika aux portes de la Suisse, à cause du moustique tigre – qui s’est installé jusque dans le canton de Vaud a-t-on appris la semaine passée
  • sans oublier toutes celles et ceux, jeunes et moins jeunes, atteints de dépression et d’éco-anxiété face au risque d’extinction du vivant, y compris celle de notre espèce

Ces chiffres sont ceux de notre pays, la Suisse, qui trop souvent pense qu’elle n’est pas concernée, ou en tout cas pas encore, par l’impact du dérèglement climatique et de l’effondrement de la biodiversité sur la santé de sa population. Pourtant cette réalité est déjà là, chez nous.

Tous ces morts sont évitables, toutes ces souffrances ne sont pas nécessaires. Car nous savons très bien ce que nous devons faire, toutes et tous ensemble, de manière solidaire : préserver notre air, notre eau et notre terre, notre seule maison.

Nous refusons qu’elle devienne inhabitable, que nous perdions nos maisons, nos villages, nos proches, sous des inondations ou des éboulements, que nous soyons obligés de migrer vers le Nord parce que nous n’avons plus d’eau et donc plus de nourriture.

Nous voulons vivre, dans un environnement beau et sain, avec les insectes et tous les animaux qui ont autant que nous droit à la vie, sans qui nous ne pouvons de toute façon pas survivre. Nous savons très bien respecter la nature si nous le voulons, les peuples autochtones, les femmes et les enfants en particulier le savent très bien.

Suivons notre instinct et notre bon sens, réinventons ensemble ce monde auquel au fond nous aspirons toutes et tous.

Marchons ensemble, de quelque horizon que nous venions !

Mettons nos intuitions, nos inspirations, nos envies, nos espoirs au service du bien commun, des gens que nous aimons, de toutes celles et ceux qui nous entourent, de celles et ceux qui vivent ailleurs, des générations futures…

Allons ensemble jusqu’à Berne, car les politiciens et politiciennes ont besoin de nous, les citoyennes et citoyens, pour prendre les bonnes décisions. Et nous, les citoyennes et citoyens, avons besoin des politiciens et politiciennes pour créer le cadre propice à nos initiatives, pour les soutenir activement.

Je me réjouis déjà de vous rencontrer toutes sur la route !

Pour La Marche Bleue, les textes sont au féminin. Touxtes sont bien évidemment inclu·e·s. On ne fait que changer le point de vue.

Pour La Marche Bleue, les textes sont au féminin. Touxtes sont bien évidemment inclu·e·s. On ne fait que changer le point de vue.

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